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Giovanni Battista PERGOLESI

photo Giovanni Battista PERGOLESI

Son nom lui vient de la ville de Pergola, d’où sa famille était originaire. Enfant très doué, il est envoyé dès l’âge de douze ans au célèbre Conservatoire dei Poveri di Gesù Cristo à Naples où il est l’élève de professeurs réputés et exigeants dont Francesco Durante et Gaetano Greco. Il y reçoit une solide formation musicale centrée sur l’apprentissage de la beauté et des difficultés de l’opéra napolitain et de la polyphonie religieuse.
Son chef-d'œuvre de fin d'étude au conservatoire, Li prodigi della divina grazia nella conversione e morte di san Guglielmo duca d’Aquitania, donné en 1731, le rend célèbre. Sa jeune renommée lui fait recevoir immédiatement la commande de son premier opéra pour la saison du Theatro San Bartolomeo qui commence alors : Salustia. Il aurait dû être joué en hiver de la même année, mais il est retardé à la seconde moitié du mois de janvier 1732 à cause de la mort subite du protagoniste (le fameux castrat Nicolò Grimaldi) et ne connaît guère de succès. Il en va mieux l’année suivante pour son Frate ’innamorato (Le Frère amoureux). En 1732, il devient maître de chapelle du prince Ferdinando Colonna Stigliano, écuyer du vice-roi de Naples.
Pergolèse écrit aussi des œuvres religieuses. Il compose ainsi, pour la ville de Naples qui vient d’être victime d’un violent séisme en 1732, sa grande Messe solennelle à dix voix, pour double chœur, deux orchestres et deux orgues ; ainsi que des Vêpres solennelles à cinq voix. Ces allers et retours entre la musique profane et la musique sacrée sont alors fréquents pour les compositeurs de l’époque ; les compositeurs italiens font en effet jouer leurs œuvres profanes et religieuses pour un même public et avec le soutien des mêmes mécènes ; ils adaptent ainsi régulièrement leurs œuvres profanes en œuvres religieuse ou l’inverse, ce qui crée une proximité entre elles.
Le jeune compositeur compose ensuite plusieurs opéras et autant d’intermezzi. En effet, ces intermèdes dans le goût napolitain sont de petites farces fort en vogue jouées pendant les entractes des operas serias pour distraire le public. Il fait jouer ainsi en 1733 La serva padrona Intermezzo per musica (La Servante maîtresse), pendant les entractes de son opéra principal, Il Prigionier superbo. Cet intermède deviendra une œuvre autonome qui connaîtra un succès exceptionnel tout comme Livietta e Tracollo, joué en 1734, qui connaît également une carrière indépendante de son opéra principal.
En 1735, la santé du jeune musicien commence à décliner, et l’oblige à se retirer au début de l’année suivante au monastère des Capucins de Pouzolles, près de Naples. Il écrit pour les bons Pères Coi Cappuccini di Pozzuoli, et c’est vraisemblablement dans leur monastère que Pergolèse compose son Salve Regina et son célèbre Stabat Mater qui lui avait été commandé par son mécène, le duc de Maddaloni, et qui deviendra, à titre posthume, son œuvre la plus populaire. Atteint de la tuberculose, Pergolèse meurt en 1736, à l’âge de 26 ans.

cover Nina ALFRED
Nina
Giovanni Battista PERGOLESI
Arr : DAVID REED
Publisher : ALFRED
Genre : Orchestra
Group : String orchestra
Style & options : Classical music
Set Wind Band (W00-31552-BA) : 68,58

cover Stabat Mater Marc Reift
Stabat Mater
Giovanni Battista PERGOLESI
Arr : H MORTIMER
Publisher : Marc Reift
Genre : Orchestra
Group : Brass band
Set Wind Band (EMR32131-BA) : 84,40

cover Stabat Mater + Chorus SA (Soprano + Alto) Marc Reift
Stabat Mater + Chorus SA (Soprano + Alto)
Giovanni Battista PERGOLESI
Arr : John Glenesk MORTIMER
Publisher : Marc Reift
Genre : Orchestra
Group : Wind band
Style & options : Music with choirs, voice
Set Wind Band (EMR12387-BA) : 125,55

cover Stabat Mater Marc Reift
Stabat Mater
Giovanni Battista PERGOLESI
Arr : John Glenesk MORTIMER
Publisher : Marc Reift
Genre : Orchestra
Group : Wind band
Style & options : Classical music
Set Wind Band (EMR12386-BA) : 94,95