
Frédéric CHOPIN Les deux Concertos pour piano dans des transcriptions pour piano et Quintette à cordes |
Réalisations de Maria Eugenia MAFFI. ![]() Première parisienne du Concerto n°1 dans sa version pour piano et cordes, le programme de l'époque ! ![]() ![]() ![]() Simple réduction, en vue d’une meilleure propagation du nom de Chopin dans les cercles mélomanes ou apport d’une subtil et élégant chef d’œuvre de la musique de chambre : ces partitions conservent pleinement leur puissance expressive. Schumann avait commenté ces deux partitions concertantes d’un « Si un génie tel que Mozart devait apparaître de nos jours, il aurait écrit des Concertos comme Chopin plus que comme Mozart ». Éloge d'un autre génie à l'égard de deux collègues non moins prestigieux ! ![]() |
Maria Eugenia Maffi : née en Italie en 1969. Cette pas ![]() Quatre questions à Maria Eugenia Maffi sur ses deux transcriptions : - F.D. : On a souvent reproché au premier transcripteur du Concerto n°1 (Richard Hofmann chez Schlesinger, Paris, 1833) de n'avoir donné aux cordes du quintette que les parties de l'orchestre sans les adaptations nécessaires. Plusieurs musiciens ont tenté de réviser cette approche. En quoi votre travail est-il novateur ? - M.E. M. : Pour la transcription des deux concertos de Frédéric Chopin j’ai ainsi procédé : tout en respectant les parties des cordes d’orchestre, j’ai conservé toutes les interventions des instruments à vent ayant une importance structurelle et mélodique en les confiant aux cordes dans la même tessiture et au timbre analogue, en les reliant aux phrases qui les précèdent et les suivent. F.D. : Brahms et Paderewski avaient révisé les articulations et phrasés de la partie de piano des précédentes éditions de ces Concertos. Quel fut le traitement que vous avez apporté au texte original de Chopin ? - M.E.M. : Etant donné que le but de mon travail était de rendre les œuvres en question jouables par une formation de chambre, pour ce qui concerne la partie du piano, elle reste, absolument inchangée. - F.D. : Quelles sont les différences esthétiques entre l'orchestration jugée peu flatteuse ou "maladroite" et la version de musique de chambre ? M.E.M. : Malgré toutes les différentes appréciations et critiques de l’orchestration de Frédéric Chopin, je pense que la version originale garde tout son charme même avec ses éventuelles faiblesses. Compte tenu de la finalité de mes transcriptions je n’ai jamais voulu comparer les versions symphonique et de chambre du point de vue esthétique. - F.D. : Avez-vous une préférence pour la version chambriste ? - M.E.M. : Ma formation de violoncelliste me porte à avoir une préférence pour la version de chambre, qui donne la possibilité de goûter les œuvres dans une ambiance intime et recueillie, comme on a pu l'apprécier lors de la récente exécution, de mes transcriptions au Théâtre des Variétés à Monaco le 17 février 2010. Je tiens à remercier chaleureusement Monsieur Christophe FELIX des Editions Robert Martin de m’avoir donné la possibilité de publier mes transcriptions, en cette année du bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin, ces deux chefs d’œuvre de la musique romantique. A DÉCOUVRIR : - l'introduction du Concerto n°1 dans la version originale pour orchestre : Krystian Zimerman, Polish Festival Orchestra, DGG ![]() - l'introduction du Concerto n°1 dans sa version "chambriste" originale selon les premières éditions publiées selon le manuscrit perdu du compositeur : Fumigo Shiraga, le Quatuor Yggdrasil et Jan-Inge Haukas, contrebasse, Bis records ![]() - Le pianiste Daniel Barenboim et l'Orchestre Philharmonique de Berlin dans un extrait du Concerto n°2 : |
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