Ce site nécessite JavaScript. Merci d'en autoriser l'exécution.
Please enable JavaScript in order to use this web site.

Jacques BREL

photo Jacques BREL

Jacques Brel, né Jacques Romain Georges Brel le 8 avril 1929 dans la commune bruxelloise de Schaerbeek (Belgique) et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur et chanteur belge francophone (et néerlandophone au début de sa carrière). Il était également acteur et réalisateur de films.
Issu d'une famille industrielle catholique flamande, Jacques Brel était, enfant, peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Il joue alors des pièces de théâtre en amateur au sein de la Franche Cordée[1], et son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale, travail pour lequel il n'a aucun goût. Il réfléchit très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poule, soit en tant que cordonnier, soit dans la chanson. Il choisit cette dernière voie. Il écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Schubert)[réf. nécessaire], il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare.
Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », rencontrée trois ans plus tôt à la Franche Cordée. Le 6 décembre 1951 naît sa première fille, Chantal, puis France le 12 juillet 1953. Enfin, Isabelle en août 1958 pour laquelle Jacques Brel écrivit la chanson du même nom.
À partir de 1952, il compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial ou lors de diverses soirées dans des cabarets bruxellois Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation) qui rebute sa famille, laquelle ne l'encourage pas à continuer.
Il persévère tout de même et, en 1953, sort un 78 tours[1]. Ensuite, il quitte la capitale belge pour se rendre seul à Paris appelé par Jacques Canetti, découvreur de talents travaillant chez Philips et propriétaire du cabaret « Les Trois Baudets ». Sa famille lui coupe alors les vivres et il se retrouve sous les toîts de l'hôtel Stevens à Pigalle. Pour gagner un peu d'argent, il enseigne la guitare au danseur-acrobate Francesco « Cocky » Frediani, un artiste italien paraissant alors à l'affiche du cabaret La nouvelle Eve. Ce dernier, témoin des tous premiers jours, accompagnera d'ailleurs Brel lors de son premier passage à l'Olympia en « lever de rideau » (moment où les spectateurs entrent dans la salle et s'installent à leur place). Les conditions de travail sont difficiles pour Jacques : il n'avait pas de loge et devait se changer derrière le bar de l'Olympia…. À la fin d'une représentation, Bruno Coquatrix qui l'a remarqué, le félicite de sa prestation, l'invitant à lui rendre visite pour discuter d'un prochain passage.
Une nouvelle fille, France, naît peu de temps après : pour Jacques Brel commencent les années de galère. En janvier 1955, Brel a fait ses débuts à l'« Ancienne Belgique », célèbre salle de concert bruxelloise, dans l'avant-programme de Bobbejaan Schoepen[3],[4].
En 1955, il fait venir sa femme et ses enfants. Ils s'installent à Montreuil. Cela va être l'année de son premier 33 tours. Comme il chante pour des organisations chrétiennes, Georges Brassens le surnomme gentiment « l'abbé Brel »[1].
En 1956, il rencontre François Rauber, un pianiste, qui devient son accompagnateur. En 1957, pressé d'achever ses études musicales au conservatoire, Rauber renonce aux tournées à travers le pays. Il est alors remplacé par un autre étudiant du conservatoire : C'est la rencontre avec Gérard Jouannest, qui deviendra son accompagnateur exclusif sur scène, Rauber revenant vers Brel une fois son diplôme en poche pour devenir l'orchestrateur privilégié. Les deux musiciens resteront fidèles à Brel et à son œuvre, au-delà même de sa mort.
Petit à petit, Brel trouve son public et rencontre le succès lors de ses spectacles. En 1957, le second 33 tours reçoit le grand prix de l'Académie Charles-Cros et, fin 1958, c'est le succès à l'Olympia, en première partie ; puis il est tête d'affiche à Bobino, fin 1959. À partir de là, les tournées s'enchaînent à un rythme infernal, Brel faisant parfois plus de concerts qu'il n'y a de jours dans l'année. En 1966, il décide d'abandonner la chanson. Le 16 mai 1967, il donne son dernier récital à Roubaix.
Mais il ne reste pas inactif pour autant : durant l'été 1967, il tourne dans son premier long métrage, Les Risques du métier du réalisateur André Cayatte ; le film est un succès public. Puis il se met à voyager sur son voilier.
En 1968, à Bruxelles, il crée la version francophone de L'Homme de la Mancha, interprétant le rôle titre de don Quichotte au côté de Dario Moreno dans le rôle de Sancho Pança. À la suite de la mort de Dario, Robert Manuel reprend le rôle lorsque le spectacle est présenté en décembre à Paris.
Au début de l'été 1969, Brel interprète le rôle de Mon oncle Benjamin, dans le film d'Édouard Molinaro, dont il compose également la musique avec François Rauber. Claude Jade, qui a 20 ans à cette époque, racontera : « Ma rencontre avec Jacques Brel a lieu à Vézelay […] il se montre d'emblée d'une grande sympathie […] Il sort des longues et fatigantes représentations de l'Homme de la Mancha qui a été un beau succès et il a gardé pour le film les cheveux longs de don Quichotte […] Il est cordial, sympathique, ouvert et attentionné aux autres et l'atmosphère gaie et chaleureuse du tournage lui doit beaucoup. […] Jacques est passionné d'aviation […] à l'aérodrome de Toussus-le-Noble, le dernier jour […] il était heureux à l'idée de s'envoler vers le Midi et nous a parlé de cette passion, des ciels, des paysages, des voyages… »
Il tourne ensuite dans un certain nombre de films, et en réalise un lui-même en 1971, Franz, dont Barbara écrit une partie de la musique, puis un deuxième, qui sort en 1973, Far West, et qui est un échec.
Son dernier rôle reste mythique : il campe le dépressif François Pignon, le personnage récurrent de Francis Veber, face au tueur à gages « monsieur Milan », alias Lino Ventura, dans L'Emmerdeur, à nouveau réalisé par Édouard Molinaro.
Il rencontre également le succès aux États-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni. Des traductions en anglais de ses chansons rencontrent le succès et sont enregistrées par David Bowie (Amsterdam), Scott Walker (Amsterdam, Mathilde), Marc Almond, le groupe Goodbye Mr. Mackenzie (Amsterdam), Terry Jacks et Alex Harvey. Jacques Brel is alive and well and living in Paris est une comédie musicale américaine qui est jouée autour du monde pendant plusieurs années. Elle comprend des traductions rimantes définitives, assemblées par un ami de Jacques Brel, Mort Shuman, en 1968. En 1974, le spectacle est adapté au cinéma (voir la fiche IMDb).
Le bimoteur de Jacques Brel exposé devant la « maison du jouir » de Paul Gauguin, à Atuona.En 1974, il abandonne tout et part en voilier (l'Askoy) avec Madly Bamy qu'il a rencontrée lors du tournage du film L'Aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch. Mais il est déjà malade et est opéré d'un cancer au poumon. Il décide de se retirer aux Marquises. Pilote privé depuis le 28 juin 1965 (brevet TT 16060) et utilisateur d'un bimoteur Beechcraft Twin-Bonanza immatriculé F-ODBU acheté par Madly Bamy le 30 novembre 1976, il y fait l'avion-taxi pour rendre service aux habitants en les transportant entre Hiva-Oa (Marquises) et Tahiti sur un trajet maritime de mille quatre cent trente kilomètres demandant de quatre heures vingt à cinq heures de vol.
Tombe de Jacques Brel à Atuona.En 1977, malgré la maladie qui gagne du terrain, il revient à Paris pour enregistrer son dernier album. La chanson Les Marquises, qui clôt l'album, s'achève sur ces paroles « Veux-tu que je te dise / Gémir n'est pas de mise / Aux Marquises ». Il retourne aux îles Marquises après cet enregistrement, avant que, en juillet 1978, son cancer ne s'aggrave. Il est rapatrié en France métropolitaine où il meurt le 9 octobre 1978 à l'hôpital Avicenne à Bobigny d'un cancer du poumon.
Jacques Brel repose au cimetière d'Atuona à Hiva Oa, dans l'archipel des îles Marquises, à côté de Paul Gauguin.
En décembre 2005, il est élu au rang de plus grand Belge de tous les temps par le public de la RTBF.

couverture Ne Me Quitte Pas Robert Martin
Ne Me Quitte Pas
Jacques BREL
Arr : Jean-Philippe ICHARD
Editeur : Robert Martin
Genre : Orchestre
Formation : Orchestre d'harmonie
Style et options : Variétés françaises
Exemplaire complet (BREL05094-BA) : 116,62
Conducteur (BREL05094-CO) : 39,14

couverture La Tendresse Robert Martin
La Tendresse
Jacques BREL
Arr : Jean-Philippe ICHARD
Editeur : Robert Martin
Genre : Orchestre
Formation : Orchestre d'harmonie
Style et options : Variétés françaises
Exemplaire complet (BREL05093-BA) : 116,62
Conducteur (BREL05093-CO) : 39,14

couverture Les Flamandes Robert Martin
Les Flamandes
Jacques BREL
Arr : Robert FIENGA
Editeur : Robert Martin
Genre : Orchestre
Formation : Orchestre d'harmonie
Style et options : Variétés françaises
Exemplaire complet (BREL05037-BA) : 116,62
Conducteur (BREL05037-CO) : 39,14

couverture Brel Martinus
Brel
Jacques BREL
Editeur : Martinus
Genre : Orchestre
Formation : Orchestre d'harmonie
Style et options : Variétés françaises
Exemplaire complet (MT105713-BA) : 116,96
Conducteur (MT105713-CO) : 23,40

couverture Les Flamandes Difem
Les Flamandes
Jacques BREL
Arr : FRANCOIS CATTIN
Editeur : Difem
Genre : Orchestre
Formation : Orchestre d'harmonie
Style et options : Variétés françaises
Exemplaire complet (DIF14139-BA) : 105,50

couverture Jacques Brel Toujours! De Haske
Jacques Brel Toujours!
Jacques BREL
Arr : Roland KERNEN
Editeur : De Haske
Genre : Orchestre
Formation : Orchestre d'harmonie
Exemplaire complet (DH1064049010-BA) : 125,80

couverture SI Jacques Brel M'Etait Conte Besson
SI Jacques Brel M'Etait Conte
Jacques BREL
Arr : Laurent DELBECQ
Editeur : Besson
Genre : Orchestre
Formation : Orchestre d'harmonie
Exemplaire complet (BS1705-BA) : 148,12
Conducteur (BS1705-CO) : 15,19