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Un an déjà !

histoire d'une utopie électronique qui devint réalité !



gateau-anniversaire-1-anVoilà, un an vient de s’écouler.

 Une nouvelle fois, je n’ai pas vu le temps passer. Je n’ai toujours pas pu négocier le passage de la journée de 24 à 30 heures. Pourtant, ce n’est pas faute de solliciter les instances supérieures et le Dieu Chronos, grand manitou de l’organisation de la semaine des 70 heures… Voilà, douze numéros viennent de s’écouler depuis la mise en place de cette Newslettre électronique des Éditions Robert Martin.  Les premières dents sont apparues sans trop de douleurs, le bébé, bien nourri, se dresse avec assurance maintenant sur ses jambes, des dizaines d’articles sont empilés sur le bureau de l’ordinateur, des dizaines d’heures interviews sonores sont toujours disponibles pour écoute, tout comme les centaines de photographies qui viennent étayer les propos des artistes ou compositeurs présentés chaque mois. Printemps 2010 : l’idée pouvait paraître saugrenue, certains m’avaient dit que nous ne pourrions tenir le rythme mensuel de la publication, ils se sont trompés, bien heureusement... Quand Max Desmurs, le patron des EDRM, m’a contacté à dessein, j’ai de suite été enthousiasmé par cette idée de créer un magazine du web, gazette aux rubriques récurrentes, présentant des acteurs de la vie musicale, des formations, tout ce qui se rapporte de près ou de loin à l’activité des orchestres à vent , soufflants et « percuttants » de France et de Navarre. Très réactif face aux nouvelles technologies, il était convaincu de l’importance de ce vecteur dématérialisé de communication afin de présenter les activités de sa société mais aussi, pour tenter d’apporter sa contribution au monde musical et à son développement. L’équation est simple pour ce dirigeant : plus la France sera musicienne, plus les activités de ceux qui travaillent autour des clefs de sol, fa et ut sera florissante. Cela semble logique et pourtant ce discours est bien rare sur les grandes places des villages gaulois. Max Desmurs est un des seuls patrons d’envergure du paysage musical français a avoir tenu ce discours devant moi. Je me souviens d’un autre dirigeant qui, quelques années auparavant, au moment de lancer une entreprise radiophonique - destinée au plus grand nombre sur une radio nationale mais, au final, bien parisienne, qui se complaît à satisfaire les exigences d’une seule et bien minoritaire élite, tout en dénigrant ceux qui considèrent la musique tel un simple plaisir et non une élévation intellectuelle - a décidé de m’accompagner en m’apportant bien plus qu’un support moral, cet homme est Patrick Selmer, de l’éponyme maison, symbole glorieux du savoir–faire français. Max Desmurs et Patrick Selmer, mêmes combats : défense de l’entreprise à la française. En vérifiant les sites internet des éditeurs français, je me suis aperçu rapidement que ce projet était bien plus que novateur puisqu’aucun autre éditeur tricolore de partitions, même nettement plus puissant financièrement que la société de Mâcon, ne possédait un tel outil ! A mon humble connaissance, cette Newslettre mensuel Robert Martin est unique en son genre en l’hexagone (regardez aussi les sites des grands éditeurs allemands, autrichiens ou américains, vous serez surpris d’une certaine absence…). La petite entreprise de Mâcon démontre chaque mois aux grands groupes financiers, qui rachètent les maisons d’édition comme d’autres un bien de consommation courant, que le plus important demeure l’idée et la volonté. Bien sûr, le chemin reste long afin de développer cette Newslettre vers sa maturité, de renforcer son propos, d’améliorer sa qualité, d’augmenter sa diffusion mais la croissance de l’enfant est notable de mois en mois. Philippe Berroud, le webmaster qui  nous accompagne patiemment dans cette aventure réfléchit aux améliorations de l’ergonomie, de la présentation et les lignes de codes html s’amoncellent pendant des nuits de travail afin de faire progresser la chose, la rendre plus agréable.

  Ceux d’entre vous qui me connaissent, de près ou de loin, voix ou verbe, savent que le politiquement correct du « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes » est absent et étranger de mon mécanisme de raisonnement et de mes discours. A la question d’un lecteur de la newslettre qui me demandait si j’avais des imposés de ton; choix, censure des propos, j’ai pu répondre que je n’ai jamais été aussi libre en m’exprimant dans ces colonnes. Jamais, en un an d’existence, mes mots et idées ont été modifiés par soucis diplomatique ou intérêt commercial. C’est assez rare comme cela pour pouvoir le signifier ! Demandez aux journalistes de la presse nationale, vous verrez ! Avec la création de cet outil, l’objectif premier de Max Desmurs  était de contribuer à redynamiser ces mondes  amateurs et professionnels qui en ont bien besoin - Le feu dans la maison est proche, les branches sont sciées depuis longtemps, l’arbre juteux pour beaucoup tombera bientôt - Surtout, parler de celles et ceux, musiciens pros ou des soirs et des fins de semaine qui font , sans coup de projecteur et sans problème d’égos, pour diffuser la bonne parole de la musique.  Il nous reste beaucoup à faire afin de tirer un coup de chapeau à ceux qui ne profitent pas de la musique pour s’élever socialement, accroître leur compte en banque ou poser en couverture de magazine. Ces derniers n’ont pas besoin de moi et ils le savent. Ils ont d’autres réseaux pour faire parler d’eux.
 Autre chose, et non des moindres, cela n’avait pas été prévu initialement par Max, big boss des EDRM, mais je dois le remercier sincèrement sur un point précis et capital, dans ma manière de considérer les échanges entre individus de la même société civile et sur le parcours de ma petite existence. A sa manière, il prolonge ce que j’ai pu connaître lors de feu un certain « Kiosque », j’ai la chance, en ce bas monde du tout commercial et où chaque pas d’un bébé qui vient de naître doit être rentable, de rencontrer, dans le cadre du travail, des êtres humains qui deviennent, espérons pour le plus longtemps possible, ce que l’on nomme de manière très simple des amis. Feuilletez avec votre souris les précédents numéros de cette publication, vous comprendrez ! La liste est longue et espérons que cela puisse continuer !

Merci patron !   

Happy Birthday ! Version New-Orleans improvisée...




F.D.