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Musicothérapie pour les plantes

Le mot Culture dans ces deux acceptions



Comme Voltaire le conseillait à Candide, il faut cultiver notre jardin et délaisser les problèmes métaphysiques pour changer et améliorer les choses.
Léonard Bernstein tira en 1950 de ce conte philosophique une opérette dont les thèmes restent cultes et notamment son ouverture qui ne cesse d’être consacrée par les orchestres du monde entier.

Dans l’actualité agricole faut-il y voir un lien avec l’affaire des Courgettes des Bouches-du-Rhône. La musique de Bernstein a-t-elle était utilisée pour réduire à néant le virus de la Mosaïque qui contamine les courgettes de Gilles Josuan dans son domaine de l’Oustalet.
Depuis dix ans, il se bat pour combattre ce virus de la Mosaïque. Sans aucun résultat. En 2017, il se résigne à arracher tous les plants. Dernier espoir, il entend parler de l'entreprise Genodics qui soi-disant soigne les plantes avec les protéines de musique !
Des mélodies méticuleusement sélectionnées ont en effet la capacité d'inhiber virus et champignons ou de stimuler la pousse des plantes, d’après les expériences menée par Genodics.
Le cultivateur s’est laissé convaincre et les résultats ont été immédiats. La diffusion toutes les nuits de quelques minutes d'une musique ciblée a suffit pour inhiber le virus. Les légumes n'en portent plus aucune trace et sont maintenant consommables. La production a augmentée.

Ce sont en fait les vibrations qui entrent en résonance avec la plante.

Lors du processus de synthèse des protéines, les acides aminés produisent des notes. Les chercheurs l'appelle
la protéodie. Une mélodie spécifique à chaque protéine est ainsi émise. «Il faut connaître les protéines pertinentes de la pathologie que l'on veut combattre puis l'isoler et trouver le chant de la protéine pour en stimuler ou inhiber sa synthèse» explique l'ingénieur de Genodics.

Pour le raisin, le protocole est le même : diffuser de la musique de manière harmonieuse pour que chaque pied de vigne puisse «entendre» les notes. «Ça marche systématiquement mais avec des taux de réussite variables de 25% à 95%. Par exemple, sur les cépages de Cabernet, les résultats sont spectaculaires et ils le sont un peu moins sur les vins d'Alsace.»

Pour nous les humains, comment ça marche. Au-delà de nos émotions, sommes-nous réceptifs à ce point à la musique et à ses ressources cachées, à la protéodie.

Un homme en tout cas semble convaincu des biens faits de la musique et du chant choral, le nouveau ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer qui à la volonté d’accentuer l’éducation artistique et culturelle à l’école, au collège et même au lycée. Il veut et nous l’encourageons faire grandir convenablement les jeunes pousses grâce à la musique. Et c’est tant mieux !

Y.R.