Ce site nécessite JavaScript. Merci d'en autoriser l'exécution.
Please enable JavaScript in order to use this web site.
Pour revenir à la newslettre, cliquez ici
Mesures décomposées

Economies aux Conservatoires



La fin de l'année scolaire dans de nombreux conservatoires a donné lieu à une prise de conscience. L’État qui finançait à hauteur de 8 à 10 % le budget des Conservatoires classés, à rayonnement régional ou départemental s'est depuis trois ans retiré de cet apport de subventions aux collectivités locales de base, ville siège du conservatoire géré en régie municipale. En 2015, plus aucune subvention directe n'a été concédée. Un manque réel pour les villes dont les maires se sont émus et dont certains par volonté de faire pression ont gelé certains postes après départ à la retraite d'enseignants titulaires ou n'ont pas reconduit certains contrats pour la rentrée de septembre.

Le personnel enseignant a donc été appelé le 10 juin par leurs organisations syndicales à manifester leur inquiétudes pour interpeller la ministre de tutelle de la Culture, Fleur Pellerin.

La ministre répond que tout ce qui arrive est prévu dans la loi du 4 août 2004 qui par le fait de la décentralisation répartit l'organisation et le financement des enseignements du spectacle vivant entre les diverses collectivités, ville, département et région. L’État se recentrant sur l'enseignement supérieur en finançant les CNSMD et les nouveaux Pôles Supérieurs.

Fleur Pellerin propose de maintenir un niveau de subventions dans le cas de signatures de pacte qui se ferait notamment sur la base de projets d’établissement, davantage qu'une simple subvention de fonctionnement.

Tout l'enjeu des prochains mois après la rentrée scolaire sera d'éviter la bataille entre enseignement musical avec face à face individuel pédagogique et éducation artistique et culturelle menée en groupe.

Le pire serait de voir s'affronter des pédagogues investis pour le bien des élèves car soulignons le, la baisse et la suppression des subventions de l’État ne concernent qu'à peine 200 conservatoires. Les autres Conservatoires à rayonnement communal, inter communal et école de musiques municipales ou associatives ne reçoivent rien.

Ne nous trompons pas de bataille.

La seule qu'il faut engager et gagner, c'est celle de faire connaître au plus grand nombre le plaisir de jouer d'un instrument de musique.


Y.R.