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Larigot

Publication



larigot
LARIGOT
Publication de l’association des Collectionneurs d’instruments à vent.
ACIMV

Fondée en 1987 par Bruno Kampmann, alors ingénieur ferroviaire à la SNCF, cette association regroupe les passionnés par la facture et les instruments anciens. Ses objectifs sont de faire connaitre la facture française, principalement celle du XIXème siècle et d’accroître les connaissances sur ce sujet et de les faire partager. D’où l’idée dès 1988 de diffuser trimestriellement la revue Le Larigot.
Son nom n’a pas été choisi au hasard puisqu’il fait référence au petit flageolet et à l’expression populaire « Boire à tire-larigot » du XVème une incitation à faire sortir le vin des bouteilles comme on faisait sortir le son de l’instrument. Tout un programme pour une association des plus conviviales.
Plus sérieusement, le Larigot propose chaque trimestre une série d’articles et de références iconographiques essentielles pour connaître et comprendre les mécanismes des différents instruments à vents. Les découvertes sont nombreuses et capitales pour les restaurations.

Les membres de l’ACIMV ont d’ailleurs vu au cours de la dernière décennie un regain évident pour les instruments anciens et notamment pour la facture du XIXème siècle. Au début, dans les années 1980, si la musique baroque et ses instruments connaissaient une renaissance, seuls quelques musiciens osaient s’aventurer sur les sentiers mal débroussaillés de la musique du XIXème siècle sur instruments d’époque. Le tournant vint en 2003 avec la participation de certains membres de l’ACIMV et notamment de Bruno Kampmann autour du projet du montage des Troyens d’Hector Berlioz au Théâtre du Châtelet.
John Elliot Gardiner, le chef d’orchestre avait confié à Jean-François Madeuf, trompettiste spécialiste dans les instruments anciens le soin de trouver les musiciens et les instruments nécessaires pour compléter l’instrumentation très spécifiques. Naturellement, Jean-François Madeuf se tourna vers Bruno Kampmann. « Nous avons sélectionné une série de saxhorns estampillés Adolphe Sax de ma collection. Heureusement, tous les instruments de ma  collection respectaient les critères de diapason imposés par John Elliot Gardiner à savoir accordables de 438 hertz pour le la de référence à 440 en fonction des conditions de température à l’intérieur du théâtre. Par miracle, tous les saxhorns pouvaient atteindre ce diapason, bien que le diapason de l’époque de l’orchestre en France était plutôt à 435 hertz.»

Depuis, les musiciens de la jeune génération s’ouvrent d’autant plus aux instruments anciens qu’ils recherchent l’authenticité de l’interprétation et que c’est maintenant un passage quasiment obligé pour être recruté dans certaines formations.
Chez les cuivres, l’effet David Guerrier et sa volonté de faire redécouvrir la sonorité originales des œuvres à partir de 1830 a conquis une multitude d’instrumentistes.
Depuis, le Larigot se porte de mieux en mieux et au-delà du catalogue annuel imprimé sur 160 pages, l’ACIMVvient récemment de publier deux « Spécial Larigot ».
L’un en 2013, sur «la collection d'instruments à vent de R. Pierre » comprenant un chapitre abondamment illustré et documenté sur la facture strasbourgeoise d'instruments à vent.
Et en 2014,  une bibliographie de François Georges Auguste Dauverné et les trompettistes de l'orchestre de l'Opéra de Paris au XIXe siècle rédigée par Christophe Rostang.
Sur 76 pages en quadrichromie on découvre de nombreuses illustrations en couleur émaillant la carrière de Dauverné, de ses instruments et ses collègues trompettistes.
ACIMV
https://acimv.blogspot.fr/
Y.R.