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Patrimoine immatériel de l’UNESCO

Suite et peut-être fin



sambre


Dans les dernières Newlettres nous revenions sur sollicitations émanant de fédérations et confédérations musicales françaises pour l’inscription au patrimoine culturel immatériel (PCI) de l'UNESCO de pratiques musicales, comme la Batterie-Fanfare et l’Orchestre d’harmonie.

A ce sujet, une réponse ministérielle publiée du  16 avril 2013 à la question du député du Nord  Gérald Darmanin sur la démarche d'inscription au PCI des harmonies locales du Nord de la France.

L'UNESCO tendant à privilégier de plus en plus les candidatures multinationales, la réponse ministérielle renvoie de s’associer à la demande de la Belgique de classement  des marches patronales  d’Entre-Sambre et Meuse. Inscrites en 2012, les marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse sont un des éléments majeurs de l’identité culturelle du village éponyme situé entre les rivières de Sambre et Meuse en Wallonie, Belgique. Ces festivités ancestrales remontent aux moyen-âge lorsqu’apparaissent les premières escortes militaires, les serments, qui sont chargés de la protection de la cité. Au 13ème siècle elles se généralisent dans la principauté de Liège, les Princes Evêques ne disposant pas d’armées font appel à ces milices urbaines et rurales. Leur apogée sera le XVIème siècle et ces milices n’ont rien de populaires ni de folkloriques. Plus tard, les troupes de Napoléon 1er laisseront un souvenir qui marquera les esprits, au point qu’aujourd’hui de nombreux cortèges évoquent par les uniformes de l’épopée du premier empire avec fifres et tambours.

La Ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, dans sa réponse au député Gérald Darmanin reconnait que "Compte tenu de la spécificité de ces marches (liées aux fêtes patronales et s'accompagnant d'un défilé en costumes historiques), il ne paraît pas très aisé de lier une candidature française dédiée aux harmonies au dossier belge récemment inscrit. La question de l'éventuelle inscription des harmonies locales devrait être étudiée en relation avec le service en charge du patrimoine culturel immatériel au sein du ministère de la culture et de la communication (département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique, direction générale des patrimoines) et avec les services déconcentrés de l'État, en particulier la direction régionale des affaires culturelles Nord-Pas-de-Calais, au sein de laquelle a été désigné un correspondant pour le patrimoine culturel immatériel - ceci dans la perspective d'une candidature circonscrite aux harmonies de cette région, qui en possède plus de 260."

Le dossier reste donc ouvert mais sans trop d’espérance de conclusion positive.
Y.R.